L’angoisse de la séparation

Mamma mia, je redoutais cette période.

Basile (15 mois, 3 dents et demi et une coupe mulet) vit en ce moment l’angoisse de la séparation.

Pendant que moi, je traverse l’angoisse de l’angoisse de la séparation.

 

En fait, une première vague peut survenir autour de 6-10 mois (pas vue passer 🤷‍♂️), et la deuxième, qui peut s’avérer plus violente (clairement le cas ici !), emporte tout sur son passage autour de 15-18 mois (vous entendez mon désespoir ?).

Cette phase correspond au moment où l’enfant commence à intégrer qu’il est un être à part entière, indépendant de sa figure d’attachement (indice : il commence à se reconnaître et à faire des grimaces dans le miroir !).

Le problème, c’est qu’il n’a pas encore tout à fait compris que quand on disparait de son champ de vision, on continue d’exister (c’est ce fameux concept qu’on appelle « la permanence de l’objet » 🤓).

Donc ce qu’il a du mal à saisir, c’est que quand on quitte la pièce, ON VA REVENIR, B*RD*L 😂

Bref, pour faire simple : il a peur qu’on l’abandonne.

Donc je te laisse imaginer la joie que ça peut être :

1) Pour sa maman qui ne peut même plus aller aux toilettes sans que le p’tit pot de colle aux cheveux d’ange ne hurle devant la porte…

2) Pour moi, relégué au second plan : difficile d’avoir des moments privilégiés pour jouer (encore plus quand c’est un deuxième enfant…). Avouons-le, ça fait mal à l’égo paternel 😬 MAIS il est important de continuer à provoquer ces moments-là autant que possible (il aura bientôt PLUSIEURS figures d’attachement, et on VEUT être dans cette team, n’est-ce pas ?!)

3) Pour son grand frère, parce que « quand Basile il pleure ça fait trop de bruit et ça me fait mal aux oreilles ».

4) Et mine de rien, ne l’oublions pas : pour lui. Parce que bon, si notre cerveau d’adulte a du mal à concevoir que ça puisse être à ce point un drame… pour son petit cerveau de bébé, fichtre, c’en est un !

 

Un seul mot d’ordre : se dire que ça va passer.

Comme tout le reste.

Et c’est même positif, puisque c’est un stade normal de leur évolution !

En attendant, courage à tous les parents ! Gardez en tête que vous faites un travail incroyable.

Oui oui, même quand ça se jette à terre en hurlant à pleins poumons.

🙂

Merci à Darlène (aniparentalite.fr) qui m’a aidé à compléter cette chronique grâce à son regard d’experte de la parentalité (ce que je ne suis pas 🙃) !

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